04 Jan Reproduction pour les femmes de plus de 45 ans
Le report de la maternité, sans aucun doute, est une réalité. En fait, l’Espagne est le pays avec le pourcentage le plus élevé de nouvelles mères âgées de 40 ans et plus, suivie de l’Italie et de la Grèce. C’est un problème, car les possibilités d’obtenir une grossesse naturelle à partir de cet âge sont considérablement diminuées. Ainsi, de plus en plus de femmes et de couples optent pour des traitements de procréation assistée pour devenir mères.
Les données de l’Institut National de la statistique, de 2018, l’affirment : les femmes de plus de 42 ans ont une probabilité de grossesse inférieure à 5%. Aussi qu’entre 8 et 10 % des femmes de 45 ans ou plus veulent être mères, et plus de la moitié veulent être avec leur premier enfant. Mais quelles sont les raisons récurrentes qui font que certaines femmes retardent autant leur maternité et leur désir gestationnel? Les causes les plus fréquentes sont l’absence de relation stable, pour des raisons professionnelles, ou parce qu’il est impossible de concilier travail et vie de famille. Les raisons de santé et financières sont également très courantes, mais moins.
Comme nous l’avons mentionné, certaines femmes reportent leur maternité pour des raisons de santé. Mais n’oublions pas qu’être mère à 45 ans comporte aussi de nombreux risques. Il est vrai que tout dépend de chaque femme et de ses caractéristiques individuelles, mais le risque existe. Ces femmes sont plus susceptibles de souffrir de diabète gestationnel, d’hypertension artérielle, de prééclampsie et d’accoucher prématurément ou par césarienne.
Face à cette possibilité, chez Reproclinic, nous avons précédemment réalisé une étude de la santé reproductive et générale du patient.
Grossesse à 45 ans avec des ovules propres
A partir de cet âge, même avant, la réserve ovarienne et la qualité des ovocytes diminuent fortement, même certaines femmes de cet âge ont atteint la ménopause. Comme nous l’avons déjà commenté à d’autres occasions, lorsque nous parlons de réserve ovarienne, nous nous référons au nombre d’ovules que la femme a.
Cependant, la qualité des ovocytes ou leur âge est plus important. À un âge plus avancé, l’ovule perd en qualité et présente une plus grande proportion de probabilités que l’ovule, une fois fécondé, générera des embryons chromosomiquement modifiés. Par conséquent, la plupart des embryons créés à cet âge présentent une altération chromosomique. Ils ne peuvent donc pas s’implanter ou terminer par un avortement.
Alors, quelle est la meilleure option pour pouvoir avoir un enfant à cet âge ? En utilisant l’ ovodonation
Ovodonation en Espagne
Les femmes qui donnent, de manière anonyme en Espagne, ont entre 18 et 35 ans, ont une bonne santé physique et mentale et ne souffrent d’aucune maladie génétique ou sexuellement transmissible. Ils passent tous par ce qu’on appelle le screening des donneurs, afin de garantir la plus haute qualité et sécurité dans les traitements.
Afin de sélectionner la donneuse parfaite pour chaque femme qui souhaite devenir mère grâce aux ovules de quelqu’un d’autre, il est important de prendre en compte ses caractéristiques physiques, ainsi que son groupe sanguin. Grâce à cet aspect, nous recherchons la donneuse qui ressemble le plus à la future maman, et celle qui réalise le mieux un matching génétique (recommandé par Reproclinic pour miser sur une sécurité maximale). Pourquoi ce match est-il recherché? Pour minimiser la transmission des maladies génétiques, grâce à une étude génétique qui parvient à identifier les gènes altérés et certaines mutations communes.
Le duel génétique
Certains patients ne veulent pas abandonner leur propre charge génétique, car cela les effraie et les rejette. Ce duel génétique est très récurrent et très normal pour qu’il apparaisse chez les femmes qui doivent miser sur le don d’ovules. Cependant, il est nécessaire, d’une part, d’assurer un bébé en bonne santé, et d’autre part, de pouvoir obtenir une grossesse.
Chez Reproclinic, nous avons un service de soutien psychologique pour aider ces femmes qui ont besoin de gérer ce duel, par l’intermédiaire de notre psychologue. De plus, nous voulons préciser qu’il existe une épigénétique, c’est-à-dire des modifications qui se produisent dans le matériel génétique, dues à l’influence de facteurs environnementaux, notamment dus à la connexion mère-enfant. Par conséquent, les mères influencent et peuvent moduler la génétique du bébé.
Voulez-vous plus d’informations sur ce sujet? Nous vous encourageons à regarder le webinaire du Dr Marina Martínez, gynécologue spécialisée en fertilité et médecine de la reproduction chez Reproclinic. Vous pouvez le voir via notre chaîne YouTube.