19 Oct Les donneurs de sperme et d’ovocytes perdent leur anonymat en France

Le traitement par don d’ovocytes ou de sperme est le seul moyen d’avoir un bébé pour certains couples qui luttent contre l’infertilité. Ce traitement très efficace est soudainement devenu beaucoup plus compliqué en France. Depuis le 1er septembre, la nouvelle loi française sur la bioéthique prévoit que l’identité des donneurs d’ovocytes et de sperme sera cosignée dans un registre et qu’ils ne seront plus anonymes. Qu’est-ce que cela signifie en réalité ? Et comment cela va-t-il affecter les donneurs et les futurs parents ?
1. Le droit de savoir comment vous êtes venu au monde ? Certains enfants conçus par don sont désireux de découvrir l’identité de leurs origines biologiques, et d’autres n’ont pas l’impression que cela soit important pour leur vie. Cependant, le gouvernement français a décidé que tout enfant conçu à partir d’un don d’ovocytes ou de sperme a le droit de savoir qui sont ses parents biologiques. Depuis le 1er septembre, ils auront accès à cette information une fois devenus adultes.
La loi ne s’applique pas aux personnes qui ont déjà fait un don d’ovocytes ou de sperme et dont les gamètes sont conservées en toute sécurité dans des cryobanques.
2. Diminution des nouveaux dons ? De nombreuses critiques affirment que la nouvelle loi bioétjiauqe aura un impact direct sur l’intérêt du don en France. Ils craignent que beaucoup de donneurs n’envisagent plus de faire un don, précisèment à cause de la perte de l’anonymat. Quelles informations seront enregistrées ? Les détails sur leur famille, leur profession, leur état général et leurs caractéristiques physiques. Un pourcentage élevé de donneurs pourrait ne pas se sentir à l’aise de donner de telles informations, sans parler d’un éventuel contact avec l’enfant qu’ils ont conçu par voie artificielle. Il est tout à fait normal que les médecins français craignent que l’intérêt pour le don diminue et qu’il y ait une pénurie de dons d’ovocytes et de sperme.
3. Une liste d’atteinte encore plus longue pour le traitement ?
Les listes d’attente de dons pour les traitements par FIV en France sont très longues. Dans certains cas, le début d’un tel traitement peut prendre plus de 3 ans. Et le temps est la seule choses que les couples qui luttent contre l’infertilité n’ont pas. Beaucoup d’entre eux craignent désormais que ces listes d’attente ne s’allongent encore. Les couples qui envisagent la possibilité d’un don ont généralement déjà essayé de concevoir en utilisant leurs propres gamètes, mais sans succès. Beaucoup d’entre eux sont à l’âge où leur fertilité dévline, et attendre quelques années de plus peut être désespérant.
Y’a-t-il dont une lumière au bout du tunnel pour les couples dont la seule chance d’avoir un bébé est le don ? Nous sommes heureux de vous assurer que oui.
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